J’ai mis un stop à cette phrase. Ça devait cesser.
J’ai carrément arrêté de m’épiler à la cire ou à l’épilateur ! Je voulais plus de douceur pour moi-même et arrêter de souffrir au nom de la beauté. Ça peut paraitre simpliste, une épilation, c’est pas forcément ce qu’il y a de plus douloureux, mais pour moi, c’était tellement important de couper avec le : « il faut souffrir ».
Ce n’était pas fini, s’en est suivi plusieurs années où mon rapport au corps n’était pas sain. Je ne me l’appropriais pas totalement, je le fatiguais, je l’obligeais, je ne l’aimais qu’avec des « si »…
La transition vers plus d’amour et de bienveillance, vers l’acceptation a été un vrai cheminement.
Après mon divorce notamment j’ai fait un grand bond, j’ai enfin pris le temps. Le temps de me soigner de l’intérieur, le temps de m’aimer, de prendre soin de moi, puis le temps d’aimer complètement et inconditionnellement mon corps.
Ce corps qui est un cadeau, ce corps qui m’a permis de faire tellement de chose, ce ventre qui a porté mes enfants, celui qui finalement ne fait qu’un avec moi puisqu’il me communique les messages de mon intérieur quand je ne les entends pas moi-même : les maux/mots du corps comme j’en parle souvent.